Le recours aux médecines alternatives se fait de plus en plus courant avec le temps qui passe. En raison de cela, on va naturellement souhaiter pouvoir bénéficier d’une couverture pour ce type de besoin. Pourtant, les critères de ce type de médecine ne collent pas vraiment avec celle traditionnelle.
Médecine traditionnelle VS médecine alternative
On parle de médecine traditionnelle pour évoquer les traitements médicaux qui vont travailler avec grande précision pour guérir une maladie. Ainsi, vous allez recevoir des médicaments qui vont agir sur des virus ou bactéries spécifiques, en plus d’apporter divers effets positifs à votre organisme. La médecine alternative va plutôt agir sur un autre plan, et ses effets vont plutôt se présenter comme un traitement complémentaire. On l’appelle également médecine douce, ce qui en est un bon résumé.
Plusieurs thérapies vont être incluses sous la catégorie des médecines alternatives, comme l’homéopathie, ou bien la médecine chinoise. Il n’est pas question de prendre des médicaments qui vont agir de manière agressive sur votre organisme. À la place, il s’agit de traitements qui vont fournir des soins qui vont affecter le corps dans une certaine mesure, mais aussi votre état d’esprit.
La question de la couverture de l’assurance
Il est possible de bénéficier d’une couverture de l’assurance de base pour les traitements de médecine alternative, mais seulement pour quelques-uns. Avant 2009, il n’était plus possible de disposer d’une telle couverture, mais deux tiers des Suisses ont voté positivement pour la restauration de cela. Ainsi, il y a cinq médecines alternatives pour lesquelles on peut bénéficier d’une couverture.
Celles-ci sont l’homéopathie, la phytothérapie, la médecine traditionnelle chinoise, la médecine anthroposophique et la thérapie neurale. Pour pouvoir bénéficier d’une couverture pour ces traitements, il faut que les professionnels de santé approchés soient agréés et disposants d’un diplôme fédéral. Selon le canton, une autorisation écrite peut aussi être nécessaire pour que ceux-ci soient en droit de pratiquer leur activité. Votre assurance peut refuser de vous couvrir si le professionnel approché ne répond pas à ces critères.
Se tourner vers les couvertures complémentaires
Dans le cas où le traitement alternatif qui vous intéresse n’est pas dans l’un de ceux-ci, il vous est requis d’opter pour une couverture complémentaire. Il se trouve plusieurs offres mises à votre disposition par les différentes compagnies, et les conditions sont bien moins strictes que pour les cinq soins précédemment mentionnés. Pour assurer la qualité de leurs services, les professionnels de médecine alternative peuvent faire une demande pour un des labels que sont ASCA et RME.
Il s’agit de labels qui assurent que les professionnels dans ces domaines fournissent des services d’une qualité qui soit suffisante. Ce sont deux labels qui sont largement reconnus par les compagnies d’assurance, et si un thérapeute de soins alternatifs dispose de ce label, il aura la confiance de votre assureur. Pour trouver un thérapeute en médecine alternative avec un tel label, il vous est possible de faire quelques recherches internet, et en un rien de temps, vous pourrez trouver cela.
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