Assurer et rembourser les séances d’acupuncture

Portée par plus de 4000 ans d’évolution, l’acupuncture acquiert de la notoriété auprès du public. Avec son efficacité à ne plus démonter, bon nombre d’individus se tournent vers elle afin de traiter de nombreuses maladies chroniques. Issue de la médecine traditionnelle chinoise, le principe consiste à agir sur des points d’engorgement du flux énergétique. Il permet de soigner un grand nombre de pathologies telles que les douleurs postopératoires, les céphalées, ou encore les douleurs articulaires et musculaires.

Mode de prise en charge de l’acupuncture

Bon nombre de personnes souffrant de maladie chronique, ayant essayé divers traitements médicamenteux, se tournent vers la médecine non conventionnelle comme l’acupuncture. Déclinée sous diverses formes, la version la plus connue de l’acupuncture est sa forme à aiguille. Mais, l’acupuncture peut être faite avec une source de chaleur comme un laser ou encore avec des ventouses à mettre sur le corps. Par conséquent, il est parfaitement concevable d’exercer l’acupuncture sans aiguilles, même si c’est rare.

Inclue dans les cinq médecines alternatives reconnues et prises en charge par l’assurance maladie de base, la LAMal, le remboursement des séances d’acupuncture est fait de manière automatique. Mais comme de nombreux traitements de ce type, la prise en charge nécessite quelques conditions.

L’acupuncture pratiquée dans le domaine médical

Afin de jouir sans condition du remboursement accordé par l’assurance maladie de base, il est nécessaire que le thérapeute exerçant soit un médecin spécialiste dans la médecine chinoise. Mais également que le médecin soit reconnu par la Fédération des Médecins Suisses (FMS) et issue de l’Institut suisse pour la formation médicale (ISFM). Mais également disposer d’une attestation de formation complémentaire (AFC) en acupuncture et pharmacologie chinoise.

La thérapie est pratiquée par un non-médecin

Porter par le phénomène et l’engouement du public pour les traitements médicaux doux, de plus en plus de thérapeutes non-médecin traitent et pratiquent des séances. Ces praticiens issus d’un univers non médical délivrent néanmoins des prestations similaires voire meilleures que leur homologue médecin. Il faut néanmoins se méfier des faux thérapeutes, et vérifier leur appartenance au Registre de Médecine Empirique. Pour le remboursement, le passage à une assurance complémentaire « Médecines Alternatives » demeure le seul moyen d’accéder à une prise en charge.

Le cas de l’Acupressure, traitement sorti de la médecine classique japonaise

Il faut d’entrée souligner que l’acupressure ne s’inscrit pas dans le registre des thérapies pris en charge par l’assurance maladie de base et donc non remboursée par la LAMal. Le seul moyen d’avoir une prise en charge consiste à l’inscrire dans une assurance complémentaire « Médecines Alternatives ».

Tirée de la médecine traditionnelle japonaise, la pratique présente des similitudes notables avec l’acupuncture. Le principe consiste à exercer des pressions sur certaines zones du corps. Selon cette technique, les pressions exercées sur ces zones influencent les organes internes du corps. Néanmoins, contrairement à l’acupuncture, l’acupressure n’use d’aucun matériel spécifique. Le thérapeute agir à la force de ses doigts. La réussite de la thérapie se base uniquement sur les connaissances du thérapeute sur les zones d’influences.